Joëlle Kem Lika

2013-09-01-Joelle-Kem-Lika-carre-500Joëlle Kem Lika

Représentée dans des galeries à l’étranger, Miami, New York, Houston, Séoul, Shanghaï, Rome, Londres, Berlin

La peintre a créé ses Galeries Joëlle Kem Lika à Paris de mars 2010 à décembre 2017, en Bourgogne (près de Chablis) et un atelier à Lacanau Océan.
Elle est présente sur des galeries en ligne : Saatchi (basée à Los Angeles et de renommée mondiale), Artsper et Singulart (basées à Paris).

www.joellekemlika.fr

 

Une artiste, un lieu et son histoire en musique…

La peintre Joëlle Kem Lika, habitant depuis 25 ans à Sainte Vertu, pleine d’énergie et passionnée, est l’initiatrice de l’activité artistique dans ce village et elle n’a de cesse d’encourager les projets variés qui peuvent y voir le jour.

C’est ainsi qu’elle finance plusieurs concerts de Jazz de « Séverine G. et sa bande de Jazzmen parisiens » (2012), et accueille ensuite dans sa Galerie, les « Soirées du 44 » (2013-2014), où chacun peut chanter accompagné au piano.

Elle accueille ensuite dans ses lieux en Bourgogne les concerts et festivals de jazz, blues et de musique latine organisés par Festiv’In depuis la première édition en 2015.

Elle a aussi peint en « live » en concert avec Stan Noubard Pacha lors du Festival 2017.

 

Le lieu lui même et son histoire…

Situé au cœur de la vallée du Serein, le village de Sainte Vertu allie le charme des vieilles pierres à la beauté de la nature : un havre de paix, à 2 heures de Paris, à 15 minutes de Chablis et de Noyers.

En 2007, Joëlle Kem Lika y rachète l’ancien café et cinéma du village, le «44», pour en faire une galerie de peinture : 6 salles d’exposition (350 m²). Elle aménage ensuite le «2», une grange rénovée, en atelier d’artiste (150 m²).
Elle a aménagé chacun de ses lieux dans un même état d’esprit : mélange de contemporain et d’ancien, respect du style des bâtiments, mélange des matériaux, pierre, verre, bois,… luminaires très contemporains. Ils offrent aux visiteurs un effet de surprise : une galerie d’art en pleine campagne.

Le concert aura lieu dans une partie des bâtisses composant la Galerie Joëlle Kem Lika au 44 Grande Rue, aménagée en « La Terrasse du 44 », qui abritait déjà le restaurant provisoire des festivals.

Si le cœur vous en dit, vous pourrez donc découvrir l’exposition permanente des œuvres de Joëlle Kem Lika ainsi que des expositions temporaires de photos.

 

Une passion (Les mots de l’artiste, son lien au jazz, lors du premier Festival 2015)

« Depuis mon adolescence la musique qui me touche le plus est le jazz,
j’écoutais Claude Nougaro, Dave Brubeck, John Coltrane, Charlie Parker, et maintenant que je suis peintre, j’écoute en travaillant… tous les musiciens que j’aime…
Certaines de mes dernières peintures sont… dans le rythme de Stan Getz, Joao Gilberto, Astrud Gilberto, j’avais besoin de douceur, de sensualité…
ou je mets «Time out» de Dave Brubeck Quartet, lorsque j’ai besoin de me réveiller…
J’adore Miles Davis,  je mets en boucle «Ascenseur pour l’échafaud»… cette musique me libère de ma tristesse, et me transporte ailleurs, dans l’espoir, la lumière…
Dès que je mollis… 🙂 en peinture, un peu de jazz et je repars…
Duke Ellington, Louis Armstrong, Oscar Peterson, Count basie… enfin beaucoup d’autres musiciens que je ne peux pas nommer tous… ici.
Je suis émue par les chanteurs et  chanteuses de jazz, un style de voix, un style de chant qui me remue jusqu’au cœur : James Brown, Al Jarreau, Billie Holiday, la grande Ella…
Certainement parce que ces voix transmettent beaucoup d’émotions humaines : souffrance, mais aussi la joie…l’Amour de la vie.

J’ai fait 11 ans de danse africaine, lorsque j’étais jeune, et je suis sûre que j’ai retrouvé le plaisir de vivre grâce à cette musique, j’ai d’ailleurs intégré cette musique et cette danse à ma méthode de psy, lorsque je travaillais la bio énergie, la Sophrologie… et la psychologie :
je trouvais qu’en psy, on parle du corps mais on ne le sent pas.
Danse que je pratique dès que je peux, dans mon atelier, entre deux peintures, ou pendant,
je me trémousse en lançant mes couteaux…
J’adore ces rythmes… cela touche profondément quelque chose en moi, cette musique m’apaise, et bizarrement me dynamise…. Comme un battement de cœur qui me rassure…
C’est toute l’histoire de l’Afrique, cette musique veut dire quelque chose de fort pour moi :
La recherche de la liberté, malgré l’adversité, l’esclavage, l’humanité dans toute sa beauté,
sa grâce et sa force…et l’espoir que la pulsion de vie gagne, ce qui est ma marotte…et le message que je veux donner par ma peinture, l’histoire de l’humanité qui se rebelle ou ne se résigne pas, et crée quoiqu’il arrive.
Un solo de saxo, une contrebasse, piano…  en solo ou en bande, et je suis aux anges…

J’ai hâte de découvrir ces grands musiciens, et Laura, émouvante chanteuse, invités à ce premier festival, de les rencontrer et les écouter… et suis très heureuse de les accueillir, grâce à Séverine, et Edward.
Je connais Séverine depuis… 20 ans je pense, et suis très heureuse de m’associer à son idée de festival à Sainte Vertu. J’ai suivi toute sa carrière de prof de musique, chanteuse de jazz, musicienne de talent ; nous avons déjà collaboré : j’ai financé quelques uns de ses concerts à Sainte Vertu.  Je crois en elle, et j’aime l’idée de créer ce projet.
Nous nous baladions dans la campagne lorsque Séverine a parlé de son envie, et j’ai tout de suite été emballée, senti une grande joie, et proposé de le faire dans mes locaux,  dans la cour et la grange du 48. C’était au mois de mai 2015 et depuis Séverine a sauté tous les obstacles, et construit ce festival, grâce à ses relations avec les musiciens et sa connaissance de cet univers musical. Je souhaite longue vie à ce festival, déjà sous le signe de la Joie et de l’humour, du  bonheur, et de l’amour dans sa construction. »

Joëlle Kem Lika